Manifestation sauvage de Ménilmontant contre la loi du travail et l'état d'urgence.
Le 28 mars 2016.
Le 28 mars 2016 une manifestation a été prévue au départ du Métro Ménilmontant à Paris. Cette manifestation n'était pas déclarée à la préfecture, et par ce fait non-autorisée.
Cinq minutes après l'heure du rassemblement plusieurs dizaines de CRS ont encerclés la petite centaine de personnes présente à l'heure, ils ont été enfermés dans une nasse. Les manifestants furent fouillés et leurs identités relevés.
Durant ce temps, d'autres manifestants, retardataires, chantèrent des slogans en soutient tel que "Libérez nos camarades" ou "Etat d'urgence, état policier".
A 16h10 plusieurs compagnie de CRS arrivent sur la place de Ménilmontant et encadrent la petite centaine de manifestant arrivée.
Les forces de l'ordre mettent en place une nasse pour les manifestants et les journalistes présents. Plusieurs passants seront pris dedans avant d'être relachés.
"Etat d'urgence Etat policier , On nous enlèvera pas notre droit de manifester " ou " Tout le monde déteste la police " furent des slogans scandés par les manifestants tandis qu'ils se faisaient encerclés.
Les manifestants, après avoir été fouillés, ont étés mis dans une seconde nasse.
Une fois que tous et toutes étaient dans la seconde nasse, les forces de l'ordre procédèrent à un relevé d'identité pour ensuite les mettre dans une troisième nasse.
Un CRS lisant les différents autocollants politique collés sur un poteau à côté de lui.
Lors des fouilles des manifestants, une banderole appartenant aux étudiants de l'université de Paris 8, fût trouvée et saisie par les forces de l'ordre.
Des manifestants entourés de CRS en attendant de passer par le relevé d'identité.
En attendant d'être relâché par les forces de l'ordre les manifestant ont tentés de continuer de tracter pour la manifestation du 31 mars 2016 par la bouche de métro. jusqu'au moment où les CRS ont fait reculés la nasse pour ne pas qu'ils puissent le faire.