"Syndicaliste, pas voyou."
Jeudi 4 février 2016, place de la Nation à Paris.
En 2014, l'entreprise Goodyear décide de fermer son usine d'Amiens après des mois de négociation avec les syndicats. Plan social supprimant 1 173 emplois. Suite à cette décision des centaines de salariés convoquent le Directeur de la production Michel Dheilly et le Directeur des ressources humaines Bernard Glesser. Ceux-ci seront retenus durant 30 heures par les salariés.Le 12 janvier 2016, malgré le retrait des plaintes, huit syndicalistes de la CGT seront condamnés pour cette action à 2 ans de prisons, dont 9 mois fermes.
En réponse à ces condamnations la CGT a lancé un appel national à la mobilisation en solidarité avec les "8 de Goodyear" et contre la " criminalisation des luttes sociales". À Paris le 04 février, entre 2 800 (selon les forces de l'ordre) et 10 000 personnes (selon la CGT) ont répondues présentes.
Un rassemblement a eu lieu à Nation, à l'initiative de la CGT, le jeudi 4 février 2016, en soutien aux 8 syndicalistes de Goodyear ayant été condamnés à 2 ans de prisons dont 9 mois fermes suite à une action syndicale contre la fermeture de l'usine d'Amiens. 2 800 personnes étaient présentes selon les forces de l'ordre, plus de 10 000 selon la CGT.
Trois manifestants présents lors du rassemblement en soutien avec les 8 syndicalistes de Goodyear condamnés malgré la retraite des plaintes des deux plaignants. En plus des condamnations, la fermeture de l'usine d'Amiens a eu comme conséquences 1173 personnes au chômage, 12 suicides, des dépressions et des divorces. Les syndicats dénoncent cette "violence sociale" que les ouvriers subissent. Jeudi 4 février 2016, Place de la Nation à Paris.
Des manifestants déguisés en bagnards montraient leurs soutiens aux syndicalistes de Goodyear, avec le slogan " Nous sommes syndicalistes, pas terroristes ". Jeudi 4 février 2016, Place de la Nation à Paris.
Des syndicalistes de la CGT scandent des slogans : "Pour faire du social, il faut taxer le capital". Jeudi 4 février 2016, Place de la Nation à Paris.
Sous les cris de "Relaxez nos camarades" et "Macron en prison", les manifestants montrent leur mécontentement vis-à-vis de la condamnation des 8 syndicalistes à 9 mois de prison ferme. Jeudi 4 février 2016, Place de la Nation à Paris.
Les manifestants livrent leur consternation, ils ressentent une criminalisation des luttes sociales par le gouvernement alors que des plans financiers de plusieurs millions d'euros sont mis en place pour aider les entreprises. Jeudi 4 février 2016, Place de la Nation à Paris.
Un ancien salarié, d'ID Logistics, faisant parti des 35 grévistes de décembre 2015 ayant été licenciés (dont 11 syndicalistes). Jeudi 4 février 2016, Place de la Nation à Paris.
"C'est pas le patronat qui fera la loi. La vrai démocratie, elle est ici !". Jeudi 4 février 2016, Place de la Nation à Paris.
Les manifestants présents écoutent avec attention les discours fait par les différents intervenants (l’ancien salarié de Goodyear, condamné en janvier, Mickaël Wamen, le patron de la CGT Philippe Martinez, le chanteur Sanseverino ou encore l’ancien syndicaliste de l’usine Continental, Xavier Mathieu.).Jeudi 4 février 2016, Place de la Nation à Paris.
Les manifestants dansent et chantent en choeur avec HK de HK et les Saltimbanks qui était venu montrer son soutien aux condamnés. Jeudi 4 février 2016, Place de la Nation à Paris.
Des manifestants discutent tandis que deux fumigènes finissent de se consommer sur un des côtés du rassemblement. Jeudi 4 février 2016, Place de la Nation à Paris.